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Chapitre 10 : Ghislain Beaudichaud
Sur cette touche d'énervement, C'ian saute à son tour au bras
de son père et l'arrache net. Tellement énervée, la petite
en pleine crise d'adolescente, qu'elle le fracasse contre le sol. Vous pouvez
aisément dire que le sol d'une prison est recouverte de paille. Et bien
là, non. La pierre précieuse ne réussit pas à subir
le choc opératoire.
Etonnant pour une pierre de ce rang mais c'est comme ça. C'ian, Cixi,
Lanfeust et Hébus sont aussitôt étourdit par le cri de Nicolède
le bouseux, le sage (ouf, a eut chaud), digne de la Castafiore (qui était
déjà une star à l'époque.). En effet, avec le poids
des années vécu en celle-ci, Vlage en souffre énormément.
Un cri de douleur s'échappe ainsi de tous les cerfs de l'esprit de cet
infâme personnage. Et c'est peu dire de remarquer que c'est impressionnant
lorsque tant de gens crient de cette façon en même temps. C'est
à ce moment que Vlage se rend compte qu'il lui est en fait nécessaire
de disposer d'un support constant. Et seul une pierre précieuse lui permet
de satisfaire ce besoin.
Les deux soeurs, le futur ex-héros et grosse bouffe croient ainsi avoir
sauver la face du monde de cette menace. Et bien que dal. Au contraire. Tous
les esclaves, qui viennent de
récupérer chacun une partie de cette personnalité, ont
la mission de trouver une grosse pierre précieuse pour leur maître
chéri adoré qu'ils aiment. Et là, tellement qu'ils l'adorent,
qu'ils réalisent un travail énorme. Et en disant énorme,
je pèse mes mots. Et pour une fois, j'ai du mal. Car là, c'est
vraiment lourd. Tous y mettent un peu de leur pouvoir.
Le résultat est...
Il devient?
Il représente?
Chacun en est?
L'addition de tous ces dons naturels créent un truc?
Ils y mettent six mois, deux semaines, quatre jours, vingt sept heures trente
huit minutes et sept secondes.
(Mais pour faire quoi ?) Hein ? (Tu nous baratine depuis deux heures sans nous
dire ce qui se passe réellement ! C'est énervant à la fin.)
Ah, oui. Pendant tout ce temps, les inincubés se sont cru dans un Paris
au mois d'Août, ou dans un La Baule en plein mois de Novembre. Seuls au
monde.
Tous cette absence a permis de réaliser ce qui se fait de plus gros dans
la famille des trucs qui brillent. En résumé, ils viennent, tous
ensemble de créer la plus grosse pierre précieuse de chez Précieuse
de tous les temps, à la limite du ridicule. Même l'imagination
n'oserait pas en imager une aussi grosse, même dans l'esprit le plus luxueux
de Troy.Si fier de cet énorme travail accompli, Vlage fuit l'ensemble
des esprits, pourtant si serviable, pour visiter ce nouveau logis. Il est vrai
que même le jeune Darshanide Fëh-Rëhr, avec son rêve de
rocher en or l'aurait envié s'il avait vu ce bâtiment. Pour l'aider
à visiter ce refuge, il demande de l'aide à Lin Mich, guide réputé
à l'époque dont le pouvoir est de se promener même dans
la matière.
Et pendant quatorze jour, la ville repris son cour normal. La visite du monolithe
pris en effet du temps.
Malheureusement, le vaporeux Vlage, à la fin de cette visite, oubli le
guide. Enfin, le pourboire du guide. Et Mich, quand il a pas les bénéfices
espérés, il s'énerve. Il en est parti en courant pour y
perdre cet esprit avare. Mission accomplie. Il y est tellement paumé,
Vlage l'esprit sans corps, qu'il monopolise son énergie pour essayer
de s'en sortir. Que d'chique. Rien. Niet. Nada. Peau d'balle et variété.
Et il y monopolise tellement son énergie, que tous ses ex-esprits porteurs
s'en trouvent libérer. Et c'est seulement à ce moment là
que tout le monde se rend réellement compte du désarroi qui s'était
installé pendant tout ce temps. Et là, le premier objectif est
de libérer Nicolède et ses acolytes et de rendre inoffensif Thanos.
Deuxième but, faire disparaître ce gros caillou brillant. Cette fois ci, c'est Herr Pillar, un Shaa au pouvoir de soulever quoique ce soit par la force de la pensée qui met la main à la tache. Il soulève ainsi tout Eckmühl et cache dessous cette pierre. Facile, le gars, sur ce coups là. C'est à ce moment qu'on se dit, tout est bien qui finit bien. Hébus retourna à sa vie habituelle, Nicolède et les quasi post-pubères retournent dans leur village et Lignole dans le formol.En fait, tout le monde reprend ses occupations habituelles et chose étonnante, tout le monde oubli chaque détail de ces moments difficile, y compris l'idée générale.Au fond des livres de l'université, pourtant, reste gravé cette histoire. Mais aucun bibliothécaire, humain ou non, n'auras jamais l'idée d'indiquer ces pages et c'est tant mieux.
FIN